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Communiqué de presse

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

LE 24 MAI 2012

Des milliers de personnes se joignent à la campagne nationale Silence, on parle
Au moment où l'environnement et la démocratie sont malmenés, des groupes considèrent l'imposition du silence inacceptable.

Toronto, le 24 mai 2012 – Chaque jour, un nombre croissant de citoyens canadiens et d'organisations s'allient aux groupes environnementaux pour dénoncer les attaques du gouvernement fédéral envers l'environnement et la démocratie.

Depuis le début de la campagne Silence, on parle lancée il y a deux semaines par les principaux groupes environnementaux canadiens, plus de 13 000 personnes et 100 groupes se sont engagés à participer à cette initiative prévue pour le 4 juin.

« L'insulte à l'endroit des organismes caritatifs est une insulte à la population canadienne, ceux qui donnent du temps et leur argent pour aider d'autres gens, affirme Margaret Atwood, une auteure canadienne très connue. Le gouvernement ne doit pas se servir de l'argent des contribuables pour mener des campagnes de dénigrement et des vérifications abusives contre des organisations qu'il n'aime pas, dans une tentative de les harceler jusqu'à ce qu'elles finissent par disparaître. Quelle que soit votre allégeance politique, si vous croyez à la démocratie libre et ouverte, prenez la parole. »

Margaret Atwood s'est jointe à des centaines d'individus, d'entreprises et d'organisations qui plongeront leur site Web dans le noir le 4 juin afin de protester contre les récentes attaques perpétrées envers les organisations caritatives et contre les lois fédérales en matière d'environnement exposées dans le projet de loi sur le budget fédéral C-38.

« Je ne suis pas d'accord avec une grande part du discours de ces groupes, mais je crois fermement en leur droit d'exprimer librement leurs opinions, déclare Gerry Nicholls, ancien vice-président de la National Citizens Coalition. Il est inacceptable que le gouvernement restreigne la libre expression. La démocratie est à son mieux lorsqu'un grand nombre de voix se font entendre. » Et les voix font écho. De nombreuses organisations se sont jointes à l'initiative, y compris Oxfam Canada, Kairos, Modrobes Inc., le Syndicat canadien de la fonction publique, la Coalition Voices-Voix, Mines Alerte, le Syndicat des Métallos, Project Democracy, la Broadbent Institute, À l'action et l'Ontario Environmental Network. Vous trouverez la liste complète des partenaires, au http://www.silenceonparle.ca/partners.php.

« Ce projet de loi sur le budget est en fait une autre étape qui s'ajoute à une stratégie globale visant à faire taire les voix dissidentes, précise Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos du Canada. Ce gouvernement veut adopter des lois qui ciblent les interlocuteurs qu'il n'apprécie pas, dont les syndicats. »

« À travers le monde, tous les jours, nous voyons des exemples de ce qui arrive quand le débat public est étouffé et que les voix des contestataires sont intimidés, avertit Robert Fox, directeur général d'Oxfam Canada. Au Canada, quand certaines organisations caritatives sont ciblées, toutes se sentent menacées et tout le monde perd. »

« Je prends la parole parce que les démocraties ne doivent pas museler leur population. Aujourd'hui, les interlocuteurs qui sont menacés sont ceux qui veulent protéger la nature ou qui vont à l'encontre des puissants lobbies pétroliers, déclare la Dre Samantha Nutt, fondatrice et directrice générale de War Child Canada. Je ne veux pas que demain, d'autres lobbies puissants fassent taire d'autres voix citoyennes. Dans une démocratie, la population a le droit de ne pas être d'accord, même avec les grandes pétrolières. »

« Peu de collectivités ont été, et sont encore aussi censurées que la communauté lesbienne et gaie. Et les organisations caritatives qui collaborent avec nous doivent souvent faire face à des enjeux sociaux qui suscitent la controverse. Nous sommes le plus important groupe médiatique gai et lesbien au Canada et nous sommes fiers de participer à cette action. Les organismes caritatifs ont le droit de dire des choses qui déplaisent à certaines personnes, affirme Gareth Kirkby, directeur du volet participation chez Pink Triangle Press (Xtra). »

« Les Canadiennes et les Canadiens méritent un gouvernement qui assurera à nos enfants et petits-enfants un avenir non pollué et un climat sain, et non un gouvernement à la solde de l'industrie pétrolière, déclare Hannah McKinnon, de Climate Action Network. Nous prenons la parole parce que le temps est venu pour tous les Canadiens et les Canadiennes d'exiger un gouvernement qui œuvre pour les intérêts de la population et non pour ceux des pollueurs. »

Lancée le 7 mai, la campagne Silence, on parle (ou Black Out Speak Out en anglais) invite les organisations, les entreprises, les citoyens de tout le Canada à plonger leur site Web dans le noir le 4 juin. Par ce geste et d'autres actions prévues à cette date, l'initiative demande à la population de prendre la parole pour dénoncer les changements introduits dans le projet de loi sur le budget fédéral (C-38).

Silence, on parle est un projet conjoint mené par l'ACEP, Défense environnementale, Ecojustice, Équiterre, la Fondation David Suzuki, Greenpeace, Nature Canada, le Pembina Institute, le Sierra Club Canada, la SNAP, la West Coast Environmental Law et le WWF Canada.

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Pour plus de renseignements ou pour obtenir une entrevue, communiquez avec :

Stephanie Kohls

Directrice des communications, Défense environnementale 416.323.9521, poste 232 647.280.9521 (cellulaire) skohls@environmentaldefence.ca.

Le 4 juin 2012, on prend la parole pour préserver deux valeurs canadiennes fondamentales : l’environnement et la démocratie.

Joignez-vous à notre groupe d’organismes représentant des millions de citoyens alors que nous plongeons nos sites Web dans le noir en protestation contre les efforts visant à nous réduire au silence.

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